4 _ CERTIFICATION HQE :
Il appartient à la maîtrise d’ouvrage de faire le choix d’une certification. La certification a l’ambition de redonner toute sa place à la conception au service des objectifs du maître d’ouvrage.
La maîtrise d’œuvre doit :
_ concevoir, réaliser, l’opération pour satisfaire aux objectifs du maître d’ouvrage en considérant la réglementation en vigueur comme une exigence minimum,
_ respecter les référentiels de certification qui imposent une structuration de l’approche HQE® autour des 14 cibles .
_ faire, in fine, le bilan de ses choix car il y a l’obligation d’évaluer le niveau de qualité environnementale atteint ou visé par rapport aux objectifs du maître d’ouvrage
Mais surtout dans le cadre d’une certification la maîtrise d’ouvrage doit être un acteur actif dans les prises de positions, y compris vis à vis des entreprises, du bureau de contrôle, et même du coordonnateur SPS (dans le cadre d’un chantier à faibles nuisances environnementales par exemple).
Les objectifs devront être quantifiés pour pouvoir être évalués, aussi la mission des bureaux d’études se doit d’être élargies pour répondre par exemples aux calculs justifiants de la RT2005, aux calculs des facteurs-lumière-jour dans les pièces majeurs ou encore aux calculs de bilan hydrique dans le cas d’une récupération et d’une utilisation des eaux de pluie.
Il ne suffit pas de faire du HQE pour du HQE, mais également d’estimer le retour sur investissement des procédés mise en œuvre. Par exemple si les conclusions des calculs de récupération des eaux nous indiquent qu’il faut 30 ans pour enfin faire de notable économie d’eau, faudra-t-il choisir cette objectif, in fine ?
C’est pourquoi la certification passe par une collaboration étroite entre tout les acteurs de l’acte de construire, sans pour autant assurer que le bâtiment répondra aux objectifs donnés au démarrage de l’étude.
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